Metzinger Jean

Metzinger Jean

(French)
Jean Dominique Antony Metzinger est né le 24 juin 1883 à Nantes et décédé le 3 novembre 1956 à Paris. Il est un membre important du mouvement cubiste, avec lequel il collabore pour en définir les fondements. Metzinger écrit Du cubisme avec Albert Gleizes, un important essai qui établit les théories et les bases du mouvement, en complément d’autres écrits qu’il rédige sur ses contemporains et la peinture moderne.

Metzinger passe son enfance à Nantes avant de déménager à Paris à l’âge de 20 ans pour travailler en tant que peintre. Tout en essayant de subvenir à ses besoins, il fait la rencontre d’autres artistes tels que Robert Delaunay et Raoul Dufy. Les innovations avant-gardistes des Fauves et des néo-impressionnistes influencent énormément Metzinger, notamment les ouvres de Georges Seurat. Cependant, c’est sa relation avec Pablo Picasso qui l’amène à se diriger vers le style cubiste. Il écrit même un article sur l’approche de Picasso sur le mouvement.

Grâce à ses relations, l’artiste devient membre du groupe Section d’or, connu sous le nom de groupe de Puteaux, un collectif de cubistes qui devient célèbre suite à leur exposition au Salon des Indépendants en 1911. En 1912, Metzinger est considéré comme l’un des principaux promoteurs du style cubiste et commence à écrire abondamment sur le sujet.

Son idée qu’une ouvre cubiste rejette les visions traditionnelles d’un sujet, privilégiant de multiples perspectives d’un objet pour en dépeindre la réalité, est essentielle à la compréhension du mouvement, étant donné que les cubistes recherchent des significations profondes dans leurs compositions géométriques. Les supports utilisés par la Section d’or changent radicalement après la Première Guerre mondiale. Beaucoup d’artistes modifient leurs styles pour refléter les mouvements De Stijl, futuriste puis dadaïste. Metzinger continue de peindre et meurt à Paris le 3 novembre 1956.



(Spanish)
Nantes 1883 – Paris 1956. En 1903 Metzinger llegó a París para estudiar medicina, pero enseguida abandonó la carrera para convertirse en pintor. Después de haber experimentado el neo-impresionismo y el fauvismo, se dedicó a obras más personales (Retrato de Apolillare, 1923). Amigo de Max Jacob y de Apolillare, se convirtió pronto en un habitual del Bateau Lavoir y se encaminó hacia un cubismo analítico ortodoxo (Arte del cubismo Desnudo, 1910).

Metzinger, gracias a su talento como escritor, fue uno de los primeros en relatar la práctica del pintor de Montmartre, ausentes de los Salones. Así, en su artículo (Nota acerca de la pintura, 1910) explica que Braque y Picasso se habían despojado de la perspectiva tradicional y se habían tomado la libertad de girar al redor de los objetos, lo cual le permitía hablar, por primera vez de totalidad.

Tachado de plagiario por la crítica, en 1911 decidió librarse de la influencia excesiva de los pioneros de la vanguardia y se dedicó a pintar obras más originales (La Merienda, 1911). Posteriormente comenzaría una frase más analítica, con un estudio más complejo del tema, al que presentaba bajo diferentes ángulos (La pluma amarilla, 1912). A partir de 1914-1915, mantendría este estilo de manera más simplificada (Mujer y guitarra).

Por la fragmentación de los objetos y su voluntad de mostrarlos en varias caras mediante el giro del plano visual sobre un eje, el arte Metzinger está claramente emparentado con el cubismo de los primeros tiempos (1908-1910). Pero por su preocupación por la anécdota y por su sistema de iluminación clásico, pertenece también al arte tradicional (Las bañistas, 1913). En este aspecto, se encuentra próximo a su amigo Albert Gleizes, con el que escribió el libro Du cubismo (Sobre el cubismo).